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objectivement bien sur ! :p star wars viii, un vent de renouveau ! 18/20 date de sortie 13 décembre 2017 (2h 32min) de rian johnso n avec daisy ridley , john boyega , oscar isaac, mark hamill, adam driver, carrie fisher, kelly marie tran,andy serkis, benicio del toro, la première scène entre luke et rey définit l’« esprit » du film et explique en même temps les clivages virulents entre les spectateurs. dans le divertissant mais peu innovant star wars le réveil de la force, le film se termine sur rey qui donne l’épée du dernier jedi à son propriétaire luke skywalker. luke va tout simplement rejeter cette épée avec toute la symbolique qu’elle représente ; les jedi, la conception que nous avons de la force, le passé, l’épée a toute une histoire puisqu’elle a été créée par anakin. rian johnson nous propose un renouveau de la saga. tout d’abord, l’utilisation de la force a évolué, la connexion établie entre rey et kylo ou encore le dédoublement de luke par la force apporte une autre dimension nécessaire à star wars. au-delà de l’utilisation de la force, la force elle-même ainsi que la mythologie de star wars est étendue et prend de la profondeur. c’est ce qui m’a particulièrement plu et qui je pense n’a pas été compris de tous. dans cet épisode, le côté obscure et le côté lumineux sont remis en question par les personnages de rey et kylo. la limite est fine entre ces deux côtés nous le savions déjà, mais la question posée est : pouvons-nous accepter les deux afin de maintenir l’équilibre dans la force et devenir un jedi parfaitement accompli ? c’est ici que nos deux personnages principaux grandissent par rapport à l’épisode vii. ben solo devient complètement kylo ren après avoir exploré les deux côtés de la force et accepter son côté lumineux. il a achevé sa formation, tuer son maitre en était la dernière épreuve. adam driver est impressionnant, il nous montre un kylo ren cachant ou non son déséquilibre. il adopte des postures physiques propres à son personnage et ce jusque dans les combats, il incarne vraiment son personnage. le parallèle avec rey est très bien fait, elle aussi achève sa formation en domptant son côté obscure dans la grotte, scène qui est plaisante à regarder mais qui n’a pas vraiment de sens malheureusement. je pense que rey aurait dû être mise davantage à l’épreuve. elle termine également sa formation en se séparant de kylo, bien que tout laisse à penser qu’elle va exploiter davantage son côté obscure dans le futur. le personnage de snoke est juste génial, il est ultra-puissant, utilise la force comme personne, son physique est effrayant et dégage une aura que j’ai ressentie. ce qu’il est, nous pourrons le savoir plus tard, nous sommes dans la même situation qu’une série qui garde ses mystères. sa mort a surpris tout le monde à mon plus grand plaisir. personnellement, je pense qu’il n’est pas mort, il y a plusieurs indices et il a parfaitement réussi sa mission de formation de kylo. et si sa mort est véridique cela fait parfaitement sens dans l’esprit « dégagiste » du film et qui me convient parfaitement. pour le développement des autres personnages, rose qui n’apporte pas vraiment de fraicheur mais participe au deuxième grand point qui a été abordé dans le film et que j’ai particulièrement apprécié à savoir la dévalorisation de la guerre. ce point fait une cassure avec les films de guerre américains prônant l’héroïsme guerrier et les sacrifices utiles. rose est une victime de la guerre puisque sa sœur est morte au combat. le personnage de léia est aussi une victime car en tant que chef de l’alliance rebelle, elle porte le poids des morts. le personnage de léia est touchant notamment dans sa rencontre avec luc, elle symbolise la force protectrice. par contre si on pouvait oublier la très mauvaise scène de léia « superman » qui est très mal venue …. certes leia est sensible à la force et peut l’utiliser mais dommage que cela soit pour sauver sa propre peau, le fait qu’elle vole comme elle l’a fait est très laid esthétiquement. ensuite, notre pilote expert de l’alliance rebelle, seulement survolé dans l’épisode vii a enfin été traité plus en détail. je l’ai adoré, insolent et charismatique il est à mettre en parallèle avec finn qui lui est moins charismatique et plus froussard. ils incarnent tous les deux la volonté de l’alliance rebelle. j’ai aimé la façon dont ils se sont fait stopper dans leur élan de bravoure incontrôlé. cela participe à la logique anti-guerrière que ce film veut nous montrer, cet aspect est d’ailleurs aussi habilement abordé dans rogue one. cela est également pointé du doigt en montrant les riches hommes d’affaires s’enrichissant en vendant les armes aux deux camps ( à mettre en lien aussi avec le coté obscure et lumineux, à quoi bon s’affronter ? ) . le personnage du ripou joué par benicio del toro est pour moi une réussite, tout d’abord l’acteur est très bon et il permet de mettre en avant la cruauté du monde dans lequel l’innocence de rose et finn se trouvent. le personnage de phasma est complètement inutile, il l’avait été dans le vii et là c’est risible, soit on le traite soit on l’abandonne, je ne comprends pas vraiment pas. enfin le personnage de luke est bien réussi, pleins de remords, se cachant toujours derrière sa capuche, avant qu’il ne s’émancipe à la fin en mourrant et quelle mort ! le personnage de luke a une mort digne de son personnage, magnifique ! je voudrais maintenant aborder, le plus gros défaut de ce film : l’humour. je ne parle pas des porgs qui sont très sympas et ne gênent en rien le déroulement du film. star wars a toujours eu ses créatures étranges et c’est ce qui fait son charme. je parle de l’autodérision, une grande nouveauté dans star wars. cela m’a un peu gêné lorsque ça ne me faisait pas rire et ça touche au mythe star wars. cependant ce ne m’a pas du tout choqué car star wars est un avant tout un divertissement. même si en termes de qualité, c’est du divertissement de haut vol avec un univers exceptionnel loin des marvel lambda. l’autodérision est donc pour moi plus un appendice inoffensif mais du moins à éviter pour le prochain film. la réalisation de rian johnson est excellente. la connexion entre rey et kylo est très bien réalisée, il nous fait douter sur la présence physique de l’un et de l’autre. beaucoup de gros plans sur les visages pour montrer l’enjeu dramatique et des scènes marquantes. la bataille finale est sublime, l’esthétique du rouge et du blanc est grandiose d’autant plus qu’elle est justifiée pour nous donner un indice de la non présence physique de luke. le casino, les nouvelles créatures, la garde prétorienne, l’apparition de yoda, le retournement du vaisseau par l’amiral holdo et son impact, le combat de luke contre kylo. ces scènes m’ont fait frissonner, c’est une réussite. en conclusion, star wars viii est une rupture dans la saga et c’est pour ça qu’il divise autant. la conception de la force, la conception de la guerre, les personnages sont différents de la saga existante du moins c’est une extension de la mythologie. star wars viii en conserve plusieurs aspects comme la musique, les batailles mais surtout l’espoir qui est la ligne directrice de tous les épisodes. les parents de rey sont de simples ferrailleurs et font taire toute les théories décevantes qui avaient été faites. mon interprétation est que la force représente l’espoir, et est le contrepouvoir aux injustices sociales montrées dans le film. ainsi, le jeune garçon exploité de la scène finale y est sensible. la nouvelle génération prend le pouvoir. la république de l’épisode i, ii, iii et l’empire des épisodes iv, v, vi est terminé, un vent de renouveau souffle dans l’univers star wars et ça fait du bien. publié dans : non classé | le 27 décembre, 2017 | pas de commentaires » -- creed – l’héritage de rocky balboa (15.2/20) « captivant » date de sortie 13 janvier 2016 (2h 14min) de ryan coogler avec michael b. jordan, sylvester stallone, tessa thompson synopsis : adonis johnson n’a jamais connu